Le métier de pharmacien est un métier polyvalent qui amène à être en contact avec des clients et à leur vendre des médicaments, mais également à commander des produits, gérer des stocks et tenir la comptabilité de l’officine.
Le pharmacien est un réel acteur de santé de proximité pour la population. Son rôle d’information, de conseil et de prévention médicale est très important.
Il accompagne les patients dans la prise de leurs traitements et dans leurs pathologies. Il veille aux éventuelles incompatibilités entre médicaments et peut proposer des produits non soumis à prescription ou des génériques. Il peut également réaliser des préparations spécifiques.
La crise Covid a également bousculé le quotidien des pharmaciens
Depuis l’irruption du coronavirus, les officines des pharmaciens sont mises à forte contribution sur le front antipandémique : que ce soit pour des conseils, des tests ou des vaccins. Forcément, l’impact de la crise sanitaire a bouleversé leur quotidien, comme nous tous, mais a profondément modifié leur profession.
Christelle est pharmacienne dans le namurois et elle se souvient des débuts de la pandémie :
Qu’est-ce que la crise sanitaire à modifié dans votre métier ?
Le travail a complètement été modifié. Les gens réservaient leurs médicaments avant de venir pour rester le moins possible dans la pharmacie. Nous avions une charge administrative énorme (appels téléphoniques, mails…). Nous devions faire face à beaucoup d’incompréhension : les gens ne comprenaient pas toujours la situation, nous devions leur expliquer, parfois pendre rendez-vous pour leur vaccination… On a vraiment dû se rendre disponible pour nos patients et faire au mieux.
Qu’est-ce qui a été le plus difficile durant la crise Covid-19 ?
On a dû apprendre la débrouillardise car on manquait de tout et on a dû faire face à la détresse psychologique de nombreux patients. Les médecins ne recevaient plus dans leur cabinet, tout était fermé sauf les pharmaciens. Pour certains, c’était la panique voire la colère… On a dû faire preuve de patience, d’empathie, encore plus qu’à notre habitude.
Avez-vous le sentiment que la pandémie laissera des séquelles dans votre métier ?
Beaucoup se sont rendus compte de l’importance du rôle que pouvait avoir le pharmacien. Nous étions véritablement en première ligne, nous n’avons jamais fermé.
Est-ce que 2 ans après, vous diriez que le situation et redevenue « comme avant » ?
Certaines personnes ont toujours des craintes. Ce ne sera plus jamais comme avant mais là on a l’impression que la situation tend vers la normale. L’hiver dernier, nous étions encore en plein dans la gestion des autotests et dans la pénurie de vaccin contre la grippe. On croise les doigts pour que cet hiver soit plus « serein ».